Crasseux comme par exemple un trottoir maculé
aux pieds des immeubles...
que tu peux même pas t'asseoir dessus!
Moche comme des crachats qui te donnent envie de vomir!...
Même ça, c'est pas assez moche! Et ça peut être rigolo!
Pour être vraiment moche, il faut parler avec les mots moches
avec la viscosité d'une mère possessive et gluante
comme un poulpe qui dégoûte!
Moche comme le contact honnis, proche de l'horreur,
d'un serpent surgit qui s'enroule à mon bras!
Moche comme un endroit et nul autre possible où dormir,
des crasses d'une literie de fortune, perdue dans la rue sous un porche...
Sentir les odeurs douteuses, animales
vieillies dans la stagnation de l'empilement pisseux!
Poser la joue sur du tissu vaguement raidi de taches indéfinies
laissées par le mépris de soi des inconnus...
Moche comme un jour pire que l'ennui,
un jour d'humiliation, de rejet et d'abandon...
Moche comme de ne pouvoir jamais le dire mais le souffrir...
Moche comme une pierre qui obstrue la trachée avec de gros sanglots.
Moche comme un rocher qui m'écrase le sternum sans discontinuer.
Moche come les rejets de mer dans les égoûts puants d'une ville...
Moche comme la mort qui vient d'emporter celui qu'on aime
et qu'on ne pourra plus jamais aimer.
Moche comme d'avoir toujours froid dedans et partout...
Moche comme d'attendre une mort qui ne viendra pas.
Moche de ne plus connaître le bonheur, l'enthousiasme, l'espoir, la joie, la gaité.
Ne plus jamais chanter ni danser...
Moche comme le vent qui hurle dans un gibet de potence!
Moche comme la vermine qui grouille sur un corps abandonné...
Moche comme les souvenirs perdus d'un passé pas toujours gai...
Moche de n'avoir jamais vraiment pu y croire!
Moche comme une vie qui semble plutôt râtée.
Moche de savoir qu'elle n'aurait pas pu être mieux...
De savoir qu'elle est loin d'être finie et de croire qu'elle ne sera jamais mieux!
Moche de croire qu'elle sera pire!
Moche de se savoir incapable de se jeter du haut d'un pont...
Moche, moche, moche!
Comme un pays où il fait toujours gris, où il n'y a pas d'ami...
Moche d'avoir à payer quelqu'un pour parler,
moche d'avoir à se taire pour ne pas déplaire
à ceux qui sont indifférents!
La vie ne semble pas si moche,
c'est juste les mots de mocheté qui sont vraiment moches!
Quand je les dis, ça devient vraiment moche!
Moche en moi, moche autour de moi, moche partout!
Quand je dis des mots contraires aux moches,
c'est très dur de ne plus sentir tout ce moche!
Mais on peut essayer, insister, s'y plonger
et on peut sortir du moche si on veut bien ne plus pleurer!
mercredi 23 avril 2008
vendredi 4 janvier 2008
POUR DEVENIR ZEN
POUR DEVENIR "ZEN"
"Relax" ou quelques-unes des mille et une façon d'amadouer un corps "sauvage"pour se sentir mieux dans sa peau de toute façon!
L'affaire n'est pas toujours simple, le corps n'est pas toujours en harmonie avec l'être, des sensations voir des douleurs multiples prennent parfois des importances étranges qui nous rendent prisonnier d'un état parfois difficile à gérer.
Pouvoir intervenir pour ne pas se laisser déborder outre mesure est l'objectif à atteindre avec cette nouvelle série d'articles.
"Relax" ou quelques-unes des mille et une façon d'amadouer un corps "sauvage"pour se sentir mieux dans sa peau de toute façon!
L'affaire n'est pas toujours simple, le corps n'est pas toujours en harmonie avec l'être, des sensations voir des douleurs multiples prennent parfois des importances étranges qui nous rendent prisonnier d'un état parfois difficile à gérer.
Pouvoir intervenir pour ne pas se laisser déborder outre mesure est l'objectif à atteindre avec cette nouvelle série d'articles.
LA JUSTE PLACE
LA JUSTE PLACE
Réfléchir à la juste mesure des choses me semble très utile. Un certain déséquilibre de l'importance des soucis est souvent à l'origine d'un débordement involontaire. Il est important de prendre conscience que ces soucis ne sont souvent pas si importants que ça. Par contre si nous laissons aller les choses à leur guise, l'exagération peut devenir galoppante à notre insu. C'est à ce moment-là que nous perdons la juste mesure des évènements de notre existence.
Réfléchir à la juste mesure des choses me semble très utile. Un certain déséquilibre de l'importance des soucis est souvent à l'origine d'un débordement involontaire. Il est important de prendre conscience que ces soucis ne sont souvent pas si importants que ça. Par contre si nous laissons aller les choses à leur guise, l'exagération peut devenir galoppante à notre insu. C'est à ce moment-là que nous perdons la juste mesure des évènements de notre existence.
ATTENTION AUX EXCES
ATTENTION AUX EXCES
Pour être efficace dans ce genre de réflexion, je pense qu'il ne faut pas en faire un "pataquès", c'est-à-dire il ne faut pas forcer artificiellement le raisonnement. Au contraire, tentez de laisser les pensées venir d'elles-mêmes sur le sujet. Se prévoir un temps calme, réservé, privilégié même! Un temps pendant lequel on va laisser les soucis remonter à la surface de la conscience un court instant, juste le temps de les nommer. On pourra les regrouper en trois grandes rubriques d'activités: la famille, le travail et les loisirs... Quels sont les points qui nous chagrinent?... Mais attention, pas de "pataquès"! Il s'agit juste d'un repérage, d'une reconnaissance. Il s'agit de les garder à leur juste place sans s'apesantir dessus, ce qui correspondrait à un début "d'oedème"!
Pour être efficace dans ce genre de réflexion, je pense qu'il ne faut pas en faire un "pataquès", c'est-à-dire il ne faut pas forcer artificiellement le raisonnement. Au contraire, tentez de laisser les pensées venir d'elles-mêmes sur le sujet. Se prévoir un temps calme, réservé, privilégié même! Un temps pendant lequel on va laisser les soucis remonter à la surface de la conscience un court instant, juste le temps de les nommer. On pourra les regrouper en trois grandes rubriques d'activités: la famille, le travail et les loisirs... Quels sont les points qui nous chagrinent?... Mais attention, pas de "pataquès"! Il s'agit juste d'un repérage, d'une reconnaissance. Il s'agit de les garder à leur juste place sans s'apesantir dessus, ce qui correspondrait à un début "d'oedème"!
SAVOIR S'ORGANISER
SAVOIR S'ORGANISER
Pour garder les soucis à leur juste place, il suffit si possible, de programmer ce que l'on peut faire pour les résoudre, de l'inscrire sur notre agenda personnel et de prévoir le temps qui sera nécessaire pour le faire. Si aucune solution n'est encore envisageable de manière efficace, il ne faut surtout pas s'acharner dessus, c'est comme ça qu'on déclenche "l'oedème"! Il vaut mieux passer à autre chose, tranquilement, quelque chose que l'on a pu prévoir de faire, qui sera plus évident à réaliser. Si rien ne vous attire particulièrement à ce moment-là, on peut alors se faire un petit plaisir personnel...
Pour garder les soucis à leur juste place, il suffit si possible, de programmer ce que l'on peut faire pour les résoudre, de l'inscrire sur notre agenda personnel et de prévoir le temps qui sera nécessaire pour le faire. Si aucune solution n'est encore envisageable de manière efficace, il ne faut surtout pas s'acharner dessus, c'est comme ça qu'on déclenche "l'oedème"! Il vaut mieux passer à autre chose, tranquilement, quelque chose que l'on a pu prévoir de faire, qui sera plus évident à réaliser. Si rien ne vous attire particulièrement à ce moment-là, on peut alors se faire un petit plaisir personnel...
FAITES-VOUS PLAISIR
FAITES-VOUS PLAISIR
Les petits plaisirs de la vie de tous les jours sont multiples. Ils sont le pendant des petits et gros soucis. On peut en faire une petite liste en prévision. Par exemple une ballade dans un lieu vers lequel on a été attiré mais qu'on n'a pas pu fréquenter par manque de temps... Ou bien une petite visite impromptue chez des amis ou dans un endroit où l'on sait rencontrer des gens sympa. Donner un coup de fil à une connaissance à qui on a pensé récemment... Prendre un petit café dans un bistrot dont les tables nous ont parues agréables en passant... s'offrir un petit cadeau ou aussi, acheter des petits cadeaux pour des amis en prévision d'une prochaine visite... Faire quelques courses peu urgentes qu'on ne fait jamais mais auxquelles on pense de temps en temps!... Prendre son temps pour faire une chose que l'on fait habituellement à toute vitesse ... Se préparer un temps de "farniente" au choix... En se précisant, cette liste peut être longue à loisir, c'est le cas de le dire!
Les petits plaisirs de la vie de tous les jours sont multiples. Ils sont le pendant des petits et gros soucis. On peut en faire une petite liste en prévision. Par exemple une ballade dans un lieu vers lequel on a été attiré mais qu'on n'a pas pu fréquenter par manque de temps... Ou bien une petite visite impromptue chez des amis ou dans un endroit où l'on sait rencontrer des gens sympa. Donner un coup de fil à une connaissance à qui on a pensé récemment... Prendre un petit café dans un bistrot dont les tables nous ont parues agréables en passant... s'offrir un petit cadeau ou aussi, acheter des petits cadeaux pour des amis en prévision d'une prochaine visite... Faire quelques courses peu urgentes qu'on ne fait jamais mais auxquelles on pense de temps en temps!... Prendre son temps pour faire une chose que l'on fait habituellement à toute vitesse ... Se préparer un temps de "farniente" au choix... En se précisant, cette liste peut être longue à loisir, c'est le cas de le dire!
COMMENT ANALYSER LES PROBLEMES
COMMENT ANALYSER LES PROBLEMES
Une façon plus précise de se dégager de la pression galoppante des soucis peut être aussi de découvrir ce qu'on n'a jamais vraiment regardé. C'est ce que fait l'enfant qui observe pour la première fois une fourmilière entre autre! Il prend soudain conscience, seulement par une observation attentive qu'un autre monde existe, juste à côté de lui, pour d'autres "individus". Il peut les observer, en comprendre le comportement, repérer des personnalités... Les retrouver au même endroit, savoir qu'ils ont aussi une histoire, rentrer en contact avec eux, etc... Ce faisant l'enfant-observateur réfléchit par rapport à lui-même, mettant en résonnance ses propres valeurs, cernant dans cette altérité sa propre identité. En deux mots, il prend du recul par rapport à lui-même, il devient plus objectif. Etre plus objectif, remettre les choses à leur juste valeur est une préoccupation constante de l'être humain, c'est par l'attitude de l'enfant-observateur que nous pouvons renouer avec cette pratique salvatrice.
Une façon plus précise de se dégager de la pression galoppante des soucis peut être aussi de découvrir ce qu'on n'a jamais vraiment regardé. C'est ce que fait l'enfant qui observe pour la première fois une fourmilière entre autre! Il prend soudain conscience, seulement par une observation attentive qu'un autre monde existe, juste à côté de lui, pour d'autres "individus". Il peut les observer, en comprendre le comportement, repérer des personnalités... Les retrouver au même endroit, savoir qu'ils ont aussi une histoire, rentrer en contact avec eux, etc... Ce faisant l'enfant-observateur réfléchit par rapport à lui-même, mettant en résonnance ses propres valeurs, cernant dans cette altérité sa propre identité. En deux mots, il prend du recul par rapport à lui-même, il devient plus objectif. Etre plus objectif, remettre les choses à leur juste valeur est une préoccupation constante de l'être humain, c'est par l'attitude de l'enfant-observateur que nous pouvons renouer avec cette pratique salvatrice.
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