lundi 26 novembre 2007

PERTE, ENNUI ET TRANSGRESSION

PERTE, ENNUI ET TRANSGRESSION
Je soupçonne notre expérience de la perte,
d'être un chagrin de notre enfance envolée.
Kierkegaard: "mon malheur avec le présent,
c'est que je suis jaloux du passé"...
On fnit par rester quelque part à mi-chemin
entre enfance et maturité, dans une éternelle puberté
et celle-ci se caractérise entre autre par l'ennui.
Nietzsche: la maturité dépend du fait
"d'avoir retrouvé le sérieux que l'on avait enfant en jouant."
C'est une chose d'accepter le destin,
c'en est une autre de l'aimer.
La critique de Kant tourne autour de la question de
savoir quelle limite la connaissance ne doit pas dépasser,
la critique de Foucault
est une analyse des différentes possibilités de transgression.
L'idéal et l'éthique deviennent devoir esthétique:
il s'agit de faire de soi-même une oeuvre d'art.
La transformation par Foucault de l'ehos de Kant
représente une romantisation
et en tant que telle une infantilisation.
La maturité requiert la constance,
le fait de rester le même de manière réfléchie.
Mais rester toujours le même,
cela veut dire créer quelque chose
qui est au moins le fragment d'une histoire.

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